Lionel Ginoux étudie les arts visuels (cinéma, audiovisuel et technique du son) avant de se consacrer à l’écriture musicale en se formant aux côtés de Régis Campo, Barnabé Janin, David Owen, Roger Cawkwell, Georges Boeuf… Il écrit une musique lyrique, sensible, puissante avec une attache forte à l’énergie musicale et la dramaturgie. Son écriture est singulière. Elle s’inscrit dans la continuité des musiques contemporaines du XX° sans renier pour autant la vocalité ni l’harmonie classique. De part sa curiosité musicale, son écriture s’inspire des musiques populaires et du jazz. Il écrit principalement pour des formations « acoustiques » : orchestre symphonique, chœur, opéra, musique de chambre et soliste.
La musique de Lionel Ginoux est aussi bien jouée en France qu’à l’étranger (Opéra de Marseille, Opéra d’Avignon, Opéra de Limoges, Opéra de Reims, Festival de Radio France de Montpellier, l’Arsenal de Metz, Festival Gaudeamus – Hollande, Festival Les Musiques, Festival Nouveaux Talents, Instituts Français de Valencia – Espagne, Festival Compositores de Hoje – Rio de Janeiro, Festival Internacional Encuentros – Argentine, International Saxophone Symposium – Etats Unis, University du Canada – Montréal…)
En 2012, Lionel Ginoux est lauréat de l’association Beaumarchais – SACD (aide à l’écriture lyrique) pour son opéra de chambre Médée Kali, créé en version de concert en mai 2013. En 2015, il est lauréat de la Fondation Marcelle et Robert de Lacour pour son oeuvre, Diptyque entourant la caresse pour clavecin et ensemble instrumental, pièce créée par l’Ensemble Stravinsky (dir. Jean-Pierre Pinet) en novembre 2016 à l’Arsenal de Metz.
Lionel Ginoux a été plusieurs fois en résidence à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, en 2009 pour Préface en Prose (Benjamin Fondane), puis en 2012 pour Médée Kali (livret de Laurent Gaudé). L’Abbaye de Fontevraud l’a aussi accueilli en résidence pour son opéra de chambre, Vanda (livret de Jean-Pierre Siméon).
En mars 2014, son concerto pour violon « Les Indociles » a été créé par Nemanja Radulovic et l’orchestre philharmonique de Marseille dirigé par Eun Sun Kim. Quelques années plus tard, sa première symphonie — Dualités, inspirée d’une chorégraphie de Sidi Larbi Cherkaoui, est créé en janvier 2016 à l’Opéra Grand Avignon par l’Orchestre Régional Avignon-Provence (dir. par Samuel Jean). Lionel vient aussi de créer son deuxième opéra de chambre, Vanda à l’Opéra de Reims qui sera repris en avril 2018 à l’Opéra d’Avignon.
Mai 2017 est marqué par la sortie du disque Un Brasier d’étoiles (label Maguelone). Apprécié par les critiques, le disque a reçu un 4 étoiles **** par la revue Classica. Lionel reçoit le Prix Jean-Gabriel Marie de l’Académie des sciences, arts et lettres de Marseille pour Un Brasier d’étoiles.
En avril 2018, la violoncelliste Emmanuelle Bertrand a créé son oeuvre War is kind pour choeur de femmes et violoncelle à l’Abbaye de Saint-Victor.
Tout récemment sa 3° symphonie a été créé à l’Opéra de Toulon par l’orchestre symphonique de l’Opéra de Toulon, dirigé par Lio Kuokman, et il a terminé l’écriture de son cinquième opéra Eugénia un opéra d’après la pièce de théâtre « Actrice » de Pascal Rambert.
L’Opéra de Limoges vient de lui commander un opéra/théâtre musical, sur le Faust Nocturne d’Olivier Py, pour trois comédiens, trois danseurs, sept chanteurs, piano et quatuor à cordes. Faust Nocturne sera mis en scène par Claude Brumachon et Benjamin Lamarche, à l’Opéra de Limoges entre le 8 et 12 novembre 2020.
Un peu plus loin dans la saison, Sans frontières fixes un spectacle lyrique initié par Mikhael Piccone, est en cours d’écriture pour baryton, comédien, danseurs, piano et violoncelle. Représentation prévue au Théâtre du Toursky (Marseille) en mai 2021.