Agrégé de musicologie, premiers prix de composition, d’orchestration et d’analyse du CNSM de Paris (classes d’Ivo Malec, Gérard Grisey et Betsy Jolas), plusieurs fois lauréat de l’Institut de France – dont le Prix Pierre Cardin en 1995 – Patrick Burgan fut pensionnaire de la Casa de Velasquez à Madrid de 1992 à 1994.
En 1996 il reçoit le Grand Prix de la Fondation Simone et Cino Del Duca et de l’Académie des Beaux-Arts, à propos duquel Henri Dutilleux lui écrit : «J’en suis tout ému et fier car vous savez toute l’estime que j’ai pour votre musique et avec quelle attention je m’efforce de suivre vos créations».
En 2008, c’est le Grand Prix Sacem de la musique symphonique qui viendra couronner l’ensemble de sa production.
L’œuvre de Patrick Burgan, qui compte quatre opéras ainsi que de nombreuses pièces instrumentales, symphoniques et vocales, se voit régulièrement jouée dans la plupart des pays du monde par des orchestres, ensembles et solistes prestigieux.
Elle a été unanimement saluée par la critique qui revient régulièrement sur son énergie solaire et dionysiaque et son impact immédiat sur l’auditoire.
Il faut retenir surtout le caractère indéniablement théâtral de cette musique qui participe autant d’une sensualité expressive que du lyrisme le plus exacerbé.
© photo : Guillaume Marbeck
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