Après une formation au séminaire catholique de Beit-Jala (avec l’objectif de devenir prêtre), Haddad a poursuivi ses études de philosophie en Belgique, puis de composition musicale en Jordanie, en Israël et en Angleterre.

Dans ses travaux de 2004 à 2006, Haddad s’est attaché à réaliser une synthèse entre les traditions occidentales et arabes ; cela a été accompagné d’une étude approfondie de la culture dite arabe (jusqu’à aujourd’hui). De 2007 à 2014, Haddad s’est interrogé sur l’idée d’oubli de la culture arabe en utilisant certaines techniques musicales qui permettent de filtrer la mémoire tout en introduisant des éléments d’oubli. De 2015 à aujourd’hui, Haddad voit dans la composition musicale une responsabilité éthique en sympathie avec la souffrance des autres êtres humains. En plus des traces musicales arabes plus claires (qui synthétisent en quelque sorte les deux périodes susmentionnées), la mélancolie, l’obscurité et certaines nuances de lumière pâle sont les traits saillants de cette période.

La musique d’Haddad a été commandée et interprétée par les plus prestigieux ensembles et orchestres internationaux en Europe, Amérique du Nord, Asie, Afrique et Australie sous la direction de Daniel Barenboim, Heinz Holliger, George Benjamin entre autres.

Il a été compositeur en résidence pour de nombreux ensembles, orchestres et festivals ; il a été conférencier invité dans de nombreuses universités et a été invité par de nombreuses stations de radio et de télévision.

De nombreuses distinctions ont récompensé son travail, notamment les prix de Rome français et allemand 2008-10, le deutsche Schallplattkritik Preis 2010 et la Koussevitzky Music Foundation Commission- Library of Congress 2014.
Haddad a été membre du jury du « Gaudeamus International Composers Award » 2020.

Sa musique peut être entendue sur des labels tels que WERGO, NEOS et Ensemble Modern Medien.
Il parle cinq langues. Il s’intéresse actuellement aux études culturelles arabes, à la musique carnatique et aux voitures de sport.