Unsuk Chin

Né.e en 1961

Nationalité coréenne

Ses œuvres au répertoire

cosmigimmicks (1961) | ensemble instrumental [7 instruments] | 23′

Unsuk Chin s’initie très jeune au piano et à la théorie musicale. Elle entre à l’Université nationale de Séoul où elle suit des cours de composition avec Sukhi Kang jusqu’en 1985. Elle se produit comme pianiste aux Pan Music Festivals.

Sa composition Gestalten est retenue pour les journées mondiales de la musique de la Société internationale de musique contemporaine au Canada en 1984 et pour la Tribune internationale des compositeurs de l’Unesco à Paris. Une bourse du DAAD lui permet de suivre l’enseignement de György Ligeti à l’académie de musique de Hambourg de 1985 à 1988. Depuis 1988, elle vit à Berlin.

Ses pièces sont jouées dans de nombreux festivals et cycles de concerts principalement au Royaume-Uni, en Allemagne, en France, en Corée du Sud, en Finlande, en Scandinavie. Akrostichon-Wortspiel (1991), programmé dans de nombreux pays, est interprété par l’Ensemble Modern, le Birmingham Contemporary Music Group, le Nieuw Ensemble, l’Ensemble Asko, l’Ensemble Ictus, l’Orchestre philharmonique de Los Angeles et l’Orchestre Philharmonia. Spektra gagne le Grand prix du Concours international Gaudeamus d’Amsterdam en 1985, Santika Ekataka, le Premier prix du concours d’œuvres pour orchestre en commémoration du cinquantenaire du gouvernement de Tokyo en 1993*.*

Unsuk Chin est compositrice en résidence pour l’Orchestre symphonique de Berlin en 2001-2002 et reçoit une commande pour son Concerto pour violon, créé en janvier 2002 à la Philharmonie de Berlin par Viviane Hagner, sous la direction de Kent Nagano. Suivront plusieurs concertos : un Double Concerto pour piano, percussion et ensemble (2002), Šu pour sheng et orchestre (2009), un Concerto pour violoncelle (2006-2008, révisé en 2011), un Concerto pour clarinette (2014).

Parmi ses autres œuvres figurent un cycle d’études pour piano (1995-2003), un quatuor avec bande ParaMetaString, commande du Kronos Quartet (1996), plusieurs pièces pour ensemble, parmi lesquelles les scènes de rue Gougalon (2009-2011), Fantaisie mécanique (1997), Xi(1998) et la Fanfare chimérique (2011), créées par l’Ensemble intercontemporain, Rocaná pour orchestre (2008), créé par Kent Nagano à Montréal, cosmigimmicks créé en 2012 au Muziekgebouw d’Amsterdam, Graffiti créé en 2013 par le Los Angeles Philharmonic.

De grandes pièces avec voix solistes – Miroirs des temps, commande de la BBC pour l’Ensemble Hilliard et l’orchestre philharmonique de Londres (1999-2001), Kalá, co-commande par les orchestres symphoniques de la Radio danoise, de Gothenburg et d’Oslo (2000), Cantatrix Sopranica, commande du London Sinfonietta, pour deux sopranos, contre-ténor et ensemble (2004-2005) – sont suivies par d’autres pièces comme Alice au Pays des Merveilles, opéra d’après Lewis Carroll créé à l’Opéra de Bavière à Munich en juin 2007,  Le Silence des Sirènes créée par le Lucerne Festival Academy Orchestra en 2014 ou encore Le Chant des Enfants des Étoiles, pour chœurs et orchestre, créée par l’Orchestre Philharmonique de Séoul en 2016.

En 2017, elle reçoit le Prix Sibelius de la Fondation Wihuri et en 2019, le Prix Bach de la Ville libre et hanséatique de Hambourg.

Unsuk Chin est publiée chez Boosey & Hawkes.

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