A Web, a Limb, a Wire plonge l’auditeur dans une écoute immersive, au plus profond des océans, dans ces zones encore inexplorées par l’humain. D’emblée, le public est installé dans une atmosphère sombre où l’expérience commence à tâtons, les sens grands ouverts… Une séance de “cinéma pour les oreilles” qui mêle musique électroacoustique, objets divers (comme ces feuilles d’érable sèches délicatement froissées !) et instruments classiques (percussions, clarinette, flûte, violoncelle, alto). Un paysage mystérieux, et une pièce sonore envoûtante pendant laquelle nous remontons peu à peu vers la surface.
Une démarche centrée autour de la nature, que l’on retrouve dans les trois motifs de la toile (a web), de la fibre de la peau ou de la feuille (a limb) et des profondeurs de la mer que l’on remonte, comme un plongeur accroché à son fil (a wire). À chaque étape, la lumière est un peu plus brillante, les gestes des instrumentistes plus distincts, les sons plus clairs. La musique de Loïc Guénin déploie une architecture complexe qui invite le spectateur à déambuler ou à s’asseoir, voire à s’allonger dans l’espace sonore. Il s’agit bien ici d’une expérience sensorielle, celle de la pleine écoute, pour un spectacle à écouter et voir absolument. La musique expérimentale n’a jamais été aussi séduisante.
Production Le Phare à Lucioles. Coproduction Cité Musicale de Metz et le ZEF – scène nationale de Marseille. Avec le soutien du Ministère de la Culture / DRAC- PACA, de France-Relance, de la Région Sud, du Département du Vaucluse, de la Communauté de Communes Ventoux Sud et de la Commune de Sault. La Phare à Lucioles est soutenue et accompagnée par la Sacem, la Spédidam et l’Adami.
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