Hybris s’inspire de la poésie de W. H. Auden, et plus particulièrement de Dance Macabre et Death’s echo, deux poèmes qui sont une méditation sur la brièveté et le sens de la vie.

Le poète représente la vie comme la forme d’une danse enivrée et virevoltante qui se déploie et devient tour à tour célébration, lutte, partage ou encore folie…

La musique s’articule autour d’un rythme élémentaire obsessionnel qui donne naissance à une multitude de petites séquences inspirées des danses urbaines. Ces séquences s’enchaînent et se superposent continuellement.
La continuité de le danse est souvent interrompue par des moments d’immobilisation sonore qui permettent de relancer le flux rythmique avec une énergie nouvelle. Cette énergie emmène progressivement l’hybris, l’excès de passion, le vertige et l’épuisement qu’engendre un effort continu.

Ces quelques vers de W.H. Auden ont résonné dans ma tête pendant la composition de cette pièce :

Dance, dance, for the figure is easy
The tune is catching and will not stop
Dance till the stars come down with the rafters
Dance, dance, dance till you drop.
(Death’s echo)