Je ne suis qu’une voix…

compositeur.rice

genre :

Mixte

durée :

19 mn

année :

2021

effectif :

Clarinette / Saxophone / Trompette / Percussions / Accordéon / Piano / Cymbalum / Mandoline / Guitare / Harpe / Violoncelle / Contrebasse

commande :

Ici la commande

création(s) :

Nationale – 2021 | Saison de l’Ircam / Centre Pompidou

Intention :

L’idée principale sera de mettre en scène une voix synthétisée, qui se questionne sur son identité et qui essaie de devenir autonome, intelligente. Si au début de la pièce cette voix ne fera que lire un texte écrit au préalable, à la fin elle dira un texte original généré par la machine se servant de l’IA.

La pièce sera divisée en trois parties :

a) Un discours initial centré sur la question de l’identité qui se déconstruit au niveau sémantique puis au niveau phonétique
b) Un passage intermédiaire basé sur les particules de son qui est devenu la voix, sans sémantique, il ne reste que le timbre
c) Un nouveau discours généré par la machine à partir des contraintes et en relation au discours initial et la thématique de la pièce. Il n’est pas exclu que cette dernière partie explore d’autres types de manières d’expression que la parole, imaginant que la machine serait capable d’inventer une nouvelle langue, différente à celles qu’on connait.

L’ENSEMBLE MUSICAL COMME CORPS

L’ensemble de 12 musiciens interagira avec cette voix de diverses manières, mais surtout comme une métaphore du corps physique que cette voix ne possède pas. Assez librement, l’ensemble agira en complément des propos tenus par la voix. Dans la première partie, les sons instrumentaux souligneront la déconstruction du discours, intervenant au départ de manière abrupte et s’installant peut à peu pendant qu’on perd la cohérence sémantique de la parole. Dans la deuxième partie, l’ensemble se mêlera avec les sons de la voix, explorant des timbres et des rythmes, à partir des restes de la voix transformée en petites cellules phonétiques. Finalement, dans la troisième partie, l’ensemble accompagnera la génération du nouveau discours de la voix, dans un contrepoint qui se développe parallèlement, créant une couche de sens que se superpose à celui de la parole.

Francisco Alvarado

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