spatialisé comme moyen d’orchestration, me permettant d’imaginer des solutions neuves, mais aussi de créer une cohérence en équilibrant des textures pourtant très variées.
Le choix du texte d’Hubert Haddad m’a semblé comme une évidence à sa lecture. Sa beauté fragile et le choix d’un thème originant du Livre d’Esther me paraissait approprié pour une pièce traitant de l’appropriation des souvenirs. Au-delà de ces considérations, sa musicalité immédiate liée à mon choix de ne pas mettre en musique un texte évoquant directement les problématiques du deuil m’a rapidement convaincu. J’ai cherché à utiliser les voix comme des passeurs, les mots transitent d’un chanteur à l’autre avec fluidité pour mieux se retrouver dans des espaces inédits
Cette pièce est dédiée avec la plus grande amitié à Christine Fischer et Sébastien Boin, qui m’ont offert leur confiance pour la réalisation d’un beau projet, en compagnie de trois autres formidables compositrices et compositeur.