Ma rencontre avec Sarah fut lors de la biennale des jeunes artistes à Marseille. J’ai été séduit dès la première écoute par sa poésie. A ce moment là, en 2002, je voulais écrire pour la voix et plus particulièrement pour chœur de femmes. Je me suis naturellement adressé à Sarah qui m’a présenté plusieurs de ces textes. J’ai été très attirés par l’écriture de Point de fuite. J’aimais cette poésie très originale. J’adorais sa musicalité, ses jeux de mots, son rythme et aussi les images et les contrastes qui s’en dégageaient. Les jeux de mots comme « choc et saccade » m’amusaient beaucoup.

En écrivant la musique, j’ai essayé de traduire le texte, ces couleurs, ces images, ces jeux de rythmes et de répétitions, ces paysages qui défilent devant nos yeux. Point de fuite est une musique qui essaye de traduire l’univers de la poésie Sarah, poésie si précieuse et profonde.

Lionel Ginoux