genre :
Vocal
durée :
7 minutes
année :
1987
création(s) :
1987 | Chapelle des Carmes, Paris
éditeur :
Éditions Jobert
Au confluent des courants de l’imaginaire et de la poétique d’Ohana, ces parfaites miniatures composent une sorte d’autoportrait en creux, avec une dimension double, rétrospective et prospective, puisqu’on y trouve à la fois le souvenir des «contrepoints libres» du deuxième livre des études dans «Nuées» (n°3), des carillons qui jalonnent son œuvre (n°4), et l’annonce de la berceuse chantée par Mélibée sur le corps de Calyx mort, au dixième tableau de «La Célestine», , comme la préfiguration des incantations afro-cubaines de sa dernière grande œuvre, «Avoaha».
Musique apparemment simple dans la clarté, l’économie de son propos, mais «dangereusement simple» dans les écueils de sa nudité lumineuse. Il y a dans ces quatre Haï-Kaï un dépouillement à la Satie, dont Ohana disait que l’une des plus prophétiques révélations était «d’avoir aperçu, presque seul avec Debussy, l’importance de la mélodie dans un avenir tout entier muré derrière les recherches harmoniques, orchestrales et rythmiques…»
© Édith Canat de Chizy et François Porcile, «Maurice Ohana», éditions Fayard
Mouvements
I] Berceuse
II] Mayombé
III] Nuées
IV] Carillons
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