Cet endroit artificiel où cet effet peut prendre corps est bien le non humain, le synthétique, la zone limite entre la crédibilité du physique (de l’instrument et de l’instrumentiste sur scène), et l’incrédulité générée par des dis/torsions de nos attentes implicites.
Il y a une violence sémantique par rapport aux codes perceptifs de l’écoute qui m’attire de plus en plus, et qui est aussi au centre de cette pièce.
Elle est d’ailleurs encore plus «électronique» que les précédentes : sa partie non instrumentale étant entièrement composée de sons de synthèse qui déplacent l’instrumental le plus loin possible de sa «compréhensibilité» physique.
Francesca Verunelli